♥♥♥♥/ 5
Hello! 🙂
Désolée pour mon absence durant cette semaine, mais j ‘ai eu quelques jours chargés et j’ai dû faire quelques pauses dans mes lectures ce qui fait que j’ai un petit peu de retard mais je compte bien le rattraper ^^
Aujourd’hui, on se retrouve pour le nouveau thriller psychologique de Lisa Gardner « Lumière noire ». Pour moi, c’est un pari réussi puisque le rythme du roman est très bien travaillé, j’ai ressenti la sensation d’étouffement et mon coeur pulsait en échos à l’angoisse grandissante de notre personnage principale, Flora Dane, enfermée dans un jeu psychologique pervers. L’auteure nous entraîne dans les abîmes les plus noirs de l’âme humaine.
Alerte pour les claustrophobes, préparez-vous à être prisonniers des quelques 500 pages de Lisa Gardner ! 😉
Résumé:
472 jours : c’est le temps qu’a passé Flora aux mains de son bourreau. 472 jours plongée dans un abîme de ténèbres, à n’espérer qu’une chose : survivre.
Sortie miraculeusement de cette épreuve, elle cherche depuis à retrouver une existence normale. Pourtant, les murs de sa chambre sont tapissés de photos de filles disparues.
Quand, à la recherche de l’une d’elles, Flora se fait de nouveau kidnapper, le commandant D.D. Warren comprend qu’un prédateur court les rues de Boston, qui s’assurera cette fois que Flora ne revoie jamais la lumière…
Pour ce nouveau roman de Lisa Gardner, on retrouve notre commandante implaccable et bornée, D.D Warren, qui revient après une blessure à l’épaule. Mais pour D.D rester derrière un bureau à faire de la paperasse n’est pas son truc, ce qu’elle aime c’est l’action et avec cette nouvelle enquête elle va être servie.
L’histoire est racontée selon trois points de vus:
- D;D Warren: l’enquêtrice peine dans la résolution de cette affaire et n’a pas beaucoup d’empathie pour notre personnage principal, doit-on se ranger à son avis?
- Flora Dane dans le passé lors de son premier enlèvement. Elle s’adresse directement au lecteur. Le pronom « je » est employé. Elle nous livre ses ressentis durant son premier enlèvement qui a duré plus d’un an;
- on a également le point de vu de Flora Dane dans le présent, face à son deuxième enlèvement.
Le personnage de Flora Dane est très intriguant, elle a subit un important choc post-traumatique après la libération de son premier enlèvement. Même si elle est vivante physiquement, son état psychologique, lui, a été marqué irrémédiablement, voir détruit. En dehors des sévices physiques qu’elle a subit par son bourreau, l’auteure se penche sur la relation qu’une victime noue lors de sa captivité avec son kidnappeur. Flora le dit, il est obligé de nouer une relation avec lui, c’est lui nous enlève à notre vie mais c’est aussi lui qui a le pouvoir de vous faire sortir de ce calvaire. Le syndrome de Stockholm n’est pas mentionné mais suggéré. On en vient à se demander si Flora est vraiment stable psychologiquement?
Flora est restée un an enfermé dans un cercueil et cet isolement forcé l’a détruite psychologiquement mais a également réveillé son instinct de vengeance. Mais la liberté a un prix.
« Les victimes font ce qu’elles ont à faire pour survivre. Ne te demande pas ce que tu aurais pu faire autrement. Personne n’a envie de devenir un monstre ».
Le fait que Flora s’adresse à nous directement, elle nous inclut alors dans ses pensées, dans son cheminement mais aussi cela montre sa solitude de laquelle sa prison à quatre planches ne l’a jamais vraiment libérée.
Flora, même si elle paraît faible psychologiquement, fait tout de même preuve d’un mental d’acier comme le prouvera son deuxième enlèvement. Qui est Flora cet ange déchue? Et qui est ce nouveau bourreau mystérieux qui l’épie dans le noir?
L’auteure nous entraîne de nouveau avec son personnage dans un nouveau jeu pervers. La police peine dans cette enquête, les questions sont plus nombreuses que les indices. Les portes sont fermées, arrivera-t-on à crocheter les serrures de ce mystère?
Un Page turner addictif ! Un roman noir, étouffant, angoissant, malsain. Lisa Gardner sait très bien manier l’ambiance de son intrigue et joue avec notre rythme cardiaque. 😉
Bonne lecture à tous les thrilleraddicts 😉
EXTRAIT:
« Je réfléchis à la suite des opérations. Lui demander son nom directement n’a rien donné, et Dieu sait que ça n’avait pas non plus marché avec moi dans les jours suivant mon « sauvetage ». Je ne saurais pas l’expliquer. Quand j’y repense maintenant, ça me parait bizarre, irréel. Comment peut-on , à vingt-ans, oublier son propre nom, le sentiment immédiat et instinctif de son identité? Tout ce que je peux vous dire, c’est que les cercueils en pin fonctionnent un peu comme des cocons: au bout d’un certain temps, il est plus facile de lâcher prise et de faire sa mue pour qu’en sorte une créature nouvelle.
Vous devenez la personne qu’il veut que vous soyez parce qu’il est trop douloureux de vous accrocher au passé, au souvenir du visage de votre mère. Alors vous renoncez à vous-même en imaginant que le jour où vous sortirez, vous vous retrouverez. Sans comprendre que ça ne marche pas comme ça.
Le sentiment de sa propre identité est une chose à la fois très puissante et fragile. Une fois qu’on l’a perdu…
Je me demande si cette fille est Stacey Summers. Si seulement nous avions de la lumière, si je pouvais la voir…Mais en attendant, nous sommes toutes les deux seules dans le noir »
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