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Bonjour à tous ! 🙂
D’habitude, je ne fais qu’un article par semaine cependant cette fois-ci j’étais lancée dans mon marathon de lecture et donc la boulimique littéraire que je suis a encore frappé ^^ Pour les accros des livres comme moi, on sait qu’une fois plongés dans les bouquins on a du mal à les refermer. Donc voilà, une belle journée ensoleillée, un transat, un bon livre que demander de mieux? :p
Aujourd’hui, je vous présente le roman de Patricia Macdonald « Message sans réponse » que j’ai lu en une seule journée. Il se lit très bien et l’intrigue est prenante.
Résumé:
« Bonjour Eden. Tu me manques. On peut se parler ? Appelle-moi. »
Il est tard lorsque Eden, jeune éditrice new-yorkaise, reçoit ce message de sa mère, Tara. Leurs relations sont distantes depuis que celle-ci a refait sa vie avec un homme de treize ans son cadet dont elle a eu un petit garçon, Jeremy. Pour Flynn Darby, séduisant diplômé de Harvard, Tara a tout quitté : sa fille, son mari, leur maison. Quitte à payer le prix fort : affronter la rancune d’Eden et devoir élever un enfant atteint d’une maladie génétique très grave.
En décidant de ne pas répondre, Eden n’imagine pas un instant qu’elle n’entendra plus jamais la voix de sa mère : le lendemain, Tara se suicide après avoir tué Jeremy… Rongée par la culpabilité, Eden n’a d’autre choix que de se mettre en danger pour connaître la vérité. Peu à peu, elle découvre un aspect de sa mère qu’elle ignorait mais aussi la personnalité étrange de Flynn…
Dans ce roman, nous suivons Eden, cette jeune éditrice en froid avec sa mère. Elle est fusionnelle avec son père et sérieuse dans son travail. C’est d’ailleurs son travail d’éditrice qui va l’amener à commencer une enquête sur les étranges circonstances dans lesquelles sa mère a mis fin à ses jours et à celle de son fils.
La culpabilité est un sentiment qui est très présent chez la protagoniste et qui pourra même se révéler dangereux pour elle puisqu’il peut l’aveugler et la rendre naïve sur ses jugements envers les personnes qui l’entourent. Eden se rend compte que finalement elle ne connaissait rien de la nouvelle vie de sa mère, cette vie à laquelle elle s’était exclue.La dimension psychologique se trouve ici par le poids de la culpabilité. On ressent tout de même l’amour malgré tout qu’elle porte à sa mère en essayant de chercher la vérité sur sa mort.
Le personnage du beau-père, Flynn, intrigue beaucoup. C’est un jeune écrivain, séduisant et populaire et en apparence, il formait un couple parfait avec Tara, la mère d’Eden. Pourtant, son comportement après le drame familial est étrange et suspicieux. En tant que lecteur, on ne sait que penser, on partage les mêmes doutes qu’Eden à son propos. Les autres personnages de l’histoire sont mitigés le concernant, certains le soutiennent, d’autres n’hésitent pas à confier leur animosité envers lui.
Alors qui a raison? Tara s’est-elle suicidée en tuant son fils Jérémy? Qui est Flynn?
Si vous voulez le découvrir… à vos livres ! 😉
Bonne lecture …
EXTRAIT
« Tara lui parlait, tout en s’occupant de Jeremy, suspendu dans une sorte d’appareil médical, un instrument de torture installé dans la pièce vide, au bout du couloir. Elle s’évertuait à le libérer, sans y parvenir. Eden lui proposait son aide, mais Tara répétait qu’elle n’en avait pas besoin. Et elle continuait à exécuter les mêmes gestes, impuissante à soulager la souffrance du petit garçon.
Dans son rêve, Eden implorait sa mère de l’écouter, disant qu’elle savait comment arranger ça.Finalement, Tara se détournait de Jeremy et la regardait. « Je suis sa mère, lui disait-elle d’un air menaçant.C’est moi qui décide pour lui ».
Eden se réveilla en sursaut, le cœur battant, les doigts crispés sur la couverture.Elle resta allongée, s’obligeant à respirer profondément. Et tandis qu’elle emplissait d’air ses poumons pour se calmer, elle sentit une drôle d’odeur qui fit de nouveau bondir son coeur.
Une odeur d’essence. Forte. Dans la maison. »
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