<3 COUP DE COEUR <3
♥♥♥♥♥
« Ne crois rien de ce que tu lis ou de ce qu’on te dit, même si c’est moi qui te le dis, à moins que ça ne parle à ton coeur » Boudha
Et bien ce livre parle au coeur !
Cette semaine on se retrouve avec le tout premier roman de Célestin Robaglia et le moins que l’on puisse dire c’est que je suis totalement conquise !!
Alors non ce n’est pas un thriller mais plutôt un livre qui cherche à nous faire passer un message fondamental sur l’existence à travers l’aventure de nos trois attachants personnages que sont Gabriel, jeune employé d’une société d’assurances âgée de 27 ans, Noé, le cousin ermite, et notre adorable Aziliz, la nièce de Gabriel.
Un bon roman c’est celui où lorsque l’on arrive à la dernière page, on ressent un petit pincement au coeur, c’est le regret de quitter l’univers imaginaire pour retrouver sa vie réelle. Avec ce roman, je suis entrée dans une parenthèse d’espoir et de bienveillance et je n’avais pas envie d’en sortir, mais ce livre m’a appris à avoir une perspective différente de la vie. Il est basé sur le développement personnel et spirituel de Gabriel. On peut voir également comment une personne bienveillante peut répandre une énergie de bonheur autour de soi. J’ai été très émue par cette histoire, les ondes de Bonheur de ce livre m’ont contaminé à mon tour ^^
Résumé:
Désabusé par la vie, Gabriel a renoncé à ses rêves de changer le monde. À 27 ans, il est enlisé dans sa routine parisienne et partage son quotidien avec son cousin Noé, un rêveur asocial. La vie de Gabriel bascule lorsqu’il se retrouve sans préavis tuteur d’Aziliz, sa nièce de dix ans. Avec une sagesse déconcertante, Aziliz remet en cause le simulacre de vie qu’il mène avec Noé et le pousse à écouter ses désirs enfouis. Gabriel se rappelle alors la promesse qu’il a faite à sa sœur, Clara, lors d’un rêve étrange. Poussé par cet engagement, il décide de tout plaquer. Sans projet ni point de chute, il part avec Aziliz et Noé direction la Bretagne, avec un seul rêve : trouver un lieu où ils pourront vivre en symbiose avec la nature. Pour Gabriel, c’est le début d’un cheminement personnel. Au contact de l’essence vibratoire de la forêt, il se reconnecte à sa propre nature et apprend à cultiver les bonheurs simples de la vie.
Cette histoire poignante, au cœur de la forêt bretonne, promet de vous relier à la nature. Toute la magie de la sobriété heureuse pour vivre en harmonie avec soi…
Ce roman rempli de légèreté est parfait pour une lecture d’été, il propage la lumière et l’énergie positive (c’est le cas de le dire ^^). Je me suis totalement identifiée à travers le personnage. J’ai même eu l’impression que le livre me parlait directement :p
C’est un roman qui fait du bien au moral et à l’âme! Il nous ramène à l’essentiel de l’existence et nous apprend à refaire confiance à la vie. Le personnage d’Aziliz est plein de fraîcheur et de spontanéité alors qu’elle vient de vivre un drame, ses parents sont morts dans un accident de voiture. Pourtant c’est elle avec son innocence et ses yeux d’enfant qui va guider son oncle et son cousin dans le changement de leurs vies. Les enfants ont une vision simple de l’existence alors que nous les adultes, sommes constamment sur pilotage automatique. On se laisse vivre,nous sommes enfermés dans une normalité, une uniformisation établie par la société et nous ne prenons même plus le temps d’apprécier ce qui nous entoure. Mais il existe d’autres façons de vivre. Le rapport à la nature dans le livre, nous ramène à l’instant présent, aux choses fondamentales, c’est-à-dire se recentrer sur soi, se couper du brouhaha extérieur et écouter ce qu’on désire vraiment. Le Bonheur est un état d’esprit qui nécessite de prendre quelques risques. Mais beaucoup d’entre nous préfèrent rester dans une vie inconfortable parce qu’être heureux effraie, être heureux c’est avoir quelque chose à perdre…
Ne soyez pas spectateur de votre vie sinon vous la subirez. Vivez-la !
EXTRAIT
« (…)Je ne peux pas dire que j’adore mon boulot chez Oxfa, loin de là, mais il faut bien gagner sa vie, mon ange…
-Gagner sa vie? Mais on l’a déjà, sa vie! me répond-elle , l’air de plus en plus affligé.
-Gagner sa vie, c’est une expression…
-Merci, je sais! Pourtant, c’est vrai. Regarde, tu te lèves, on te voit à peine, tu passes ta journée là-bas, à faire tes trucs de contentieux, puis tu reviens juste pour manger et dormir. C’est pourri, comme vie ! Si demain, tu…
Ses yeux s’embrument soudain.
-…tu as un accident, à quoi ça aura servi tout ça?
Interloqué, je suis incapable de répondre à ce bilan si brutal de mon existence. S’est-elle rendu compte de la virulence de ses propos? Elle se lève et se précipite vers moi.
-Oh! Pardon Gab, je ne voulais pas te faire de peine. C’est juste que je vois bien que tu es tout le temps malheureux, et ça me rend triste, moi, de voir que tu n’aimes pas ta vie… »
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